Années 90 et 2000

Spirit of the night : érotisme léché

Spirit of the night est un film érotique que l’on peut regarder sans véritablement s’ennuyer.

Spirit of the night : érotisme léché

D’abord, parce qu’il dispose d’une véritable intrigue, jugez-en par vous-même : Bourgeoise, Tara retourne au Pays de Galles dans le château où elle a grandi. Elle a plusieurs aventures qui éveillent ses passions intérieures.

Ensuite, parce que l’érotisme n’est pas le seul atout du film qui bénéficie effectivement de décors campagnards parfaitement fidèles à l’idée que l’on se fait de l’Europe orientale. Quant à lui, le château, sombre et menaçant, est également bien mis en valeur.

Spirit of the night : érotisme léché
Spirit of the night : érotisme léché

Enfin, parce que Jenna Bodnar qui incarne Tara s’avère aussi séduisante que sensuelle et touchante. Touchante parce que les autochtones ne l’aident pas beaucoup et qu’elle est bien seule. Certes, ils la mettent en garde mais sans jamais définir le danger. Dès lors, Tara, plutôt naïve de surcroît, est une victime parfaite. Et c’est ainsi qu’elle fait de mauvaises rencontres. Pour le reste, elle s’illustre plus particulièrement lors d’une séance où elle pose nue en prenant des pauses félines pour son ami dans une grotte sordide, ou lors d’une séquence érotique avec deux autres partenaires.

Huntress bénéficie d’une musique joliment atmosphérique, composée par Fuzzbee Morse qui a oeuvré sur Dolls et Ghoulies II. Il n’est pas le seul à avoir travaillé pour Empire, la firme d’Albert Band, puisque Mark Manos, réalisateur, a, pour sa part, monté Mandroid en 1994.

Le sexe n’est jamais vulgaire. Ainsi, les scènes érotiques sont toujours très agréables à regarder, d’autant plus qu’une volonté esthète est présente, s’inspirant nettement des vidéos clips très en vogue dans les années 90.

Spirit of the night : érotisme léché
Spirit of the night : érotisme léché

S’il n’y a rien à redire de l’érotisme, le film nous laissera cependant sur notre faim en ce qui concerne la véritable nature de Tara. En effet, même si certains éléments comme la pleine lune laissent supposer ses origines lycanthropes, le film se termine subitement et ne prend pas la peine d’expliquer clairement si Tara est une louve garou, ou pas.

Cette fin abrupte et surprenante où nous abandonnons Tara sans solution à son problème était-elle voulue pour assurer une fin ouverte au métrage ?

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Spirit of the night : érotisme léché
Spirit of the night : érotisme léché

USA – Roumanie – 1995 – Titre original : Huntress : Spirit of the Night – Réalisation : Mark Manos – Distribution : Jenna Bodnar, George Alexandru, Virgil Andriescu…





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